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LES COPRINS D’ABORD
Les nouvelles pluies d’octobre ont fait fructifier les champignons. Comme dans le précédent article, on retrouve sur le mulch disposé autour des jeunes arbres de la prairie des 27 otages de Châteaubriant (prairie nord) quelques coprins et psathyrelles.
Le coprin pied de lièvre (Coprinus lagopus) doit son nom à son pied blanc très pelucheux. Les jeunes exemplaires possèdent un chapeau ovoïde brun assez foncé d’environ 2 à 3 cm de diamètre, recouvert de mèches pelucheuses. A l’état adulte le chapeau prend une forme presque horizontale avant de devenir plus ou moins déliquescent.
Le coprin chevelu (Coprinus comatus) mérite son nom car son chapeau est orné de mèches très abondantes. Le pied est muni d’un anneau qui devient mobile. Le chapeau peut mesurer plus de 10 cm. On trouve ce champignon dans les prairies du parc des Beaumonts.
Enfin le coprin noir d’encre (Coprius comatus)se rencontre assez facilement. Les exemplaires jeunes sont gris ou gris-brun. A maturité il est fortement déliquescent et les lames laissent couler un liquide noir.
LES PSATHYRELLES ENSUITE
Cette jolie psathyrelle porte le nom de psathyrelle marcescente (Psathyrella marcescibilis). Le chapeau gris rosé mesure environ 1 à 2 cm. Cette espèce est reconnaissable, en particulier, aux flocons blancs qui subsistent sur la marge du chapeau. (D’autres psathyrelles possèdent aussi cette propriété).
Elle peut sécher sur pied sans pourrir, comme les feuilles de certains arbres qui sèchent l’hiver sur les branches avant de tomber au printemps lorsque les jeunes bourgeons s’ouvrent. (Le hêtre, le chêne sont des arbres à feuilles caduques marcescentes).
Elle peut sécher sur pied sans pourrir, comme les feuilles de certains arbres qui sèchent l’hiver sur les branches avant de tomber au printemps lorsque les jeunes bourgeons s’ouvrent. (Le hêtre, le chêne sont des arbres à feuilles caduques marcescentes).
André Lantz, le 29 octobre 2009
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SALUT LES COPRINS
La pluie étant revenue en ce début de mois d’octobre, les premiers champignons sont apparus sur la pelouse nord.
Des petits champignons tels que psathyrelles et coprins ont poussé sur ou près du mulch (copeaux de bois utilisés au pied des jeunes arbres du parc paysager).
Parmi eux, ce joli coprin à disque lisse (Coprinus leiocephalus) que l’on pouvait voir vers le 10 octobre dernier.
L’étymologie de coprin vient du grec copros qui signifie fumier ou fiente. En effet le mycélium de plusieurs espèces de coprins se développe sur les bouses, crottins…
L’étymologie de psathyrelle vient aussi du grec psaduros qui signifie fragile. Ces champignons sont effectivement très cassants et il faut les recueillir avec précaution pour les conserver intacts!
L’an passé une douzaine d’espèces de coprins et de psathyrelles a été trouvée aux Beaumonts. La majorité des espèces poussent sur l’herbe ou débris ligneux enterrés.
André Lantz, le 14 octobre 2009
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Note sur la politique de protection de la « savane »
au parc des Beaumonts (Montreuil, 93)
> Pierre Rousset
On appelle « savane » le centre de la « zone naturelle » du parc des Beaumonts, à Montreuil (93), c’est-à-dire la friche (au sens noble du terme) qui se trouve à l’intérieur du « chemin de ronde » créé lors de « l’aménagement doux » de 1998.
La savane constitue l’un des plus importants éléments qui assurent au parc des Beaumonts sa richesse biodiversitaire et sa variété paysagère comprenant : friche du talus, mares, boisements en bordure de plateau et sur les coteaux, pelouses… Mais, avec les mares, c’est aussi l’un des plus fragiles. Milieu instable, elle est périodiquement en danger de se dégrader et de perdre ce qui fait son intérêt. Des mesures trop temporaires ont été prises jusqu’à maintenant pour la protéger ; malheureusement, nous atteignons à nouveau un point critique dans son évolution. Cette note a pour but de présenter à quels choix nous sommes confrontés en matière de protection de la savane, en retraçant (partiellement) à cette fin l’historique des politiques antérieures et en concluant sur quelques propositions. Vu la question traitée, la marie, qui a la responsabilité de la gestion du parc municipal et, en particulier, de sa « zone naturelle », en est évidemment la première destinataire. Mais cette note s’adresse aussi à toutes celles et à tous ceux à qui l’avenir de parc importe.
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